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La rose dans les parfums…
Thème inépuisable que France 2 a abordé dans une série de quatre « Grands formats » à l’occasion de la semaine de la Saint Valentin.
« La rose est à la parfumerie ce que la femme est à la peinture, un sujet infini ». Comme l’affirme joliment Frédéric Malle, la rose est dans les parfums sans cesse et sans fin représentée, célébrée, rajeunie, réinventée… Le volet 2 du documentaire de France 2 consacré à la rose en parfumerie montre bien ce parcours de la rose dans l’histoire du parfum jusqu’à Miss Dior Rose N’Roses, lancé récemment (2020) par les Parfums Christian Dior.
Présente dans les parfums depuis l’Antiquité où l’on déjà avait découvert plusieurs moyens d’extraire sa senteur si facettée et si riche, la rose a parcouru l’histoire de la parfumerie, émanation discrète dans les gants de cuir des élégantes du 16ème siècle ou, plus tard, doucement affirmée dans les eaux de senteurs de Marie-Antoinette, puis subtilement dominatrice dans les boutiques des parfumeurs du 19ème siècle.
Avec la puissance que lui ont donnée les nouvelles méthodes d’extraction à la fin du 19ème siècle, renforcée encore par la synthèse de certains de ses composants odorants, elle fait exploser sa senteur capiteuse dans La Rose Jacqueminot de François Coty (1904), puis décline toute la palette de ses nuances dans des parfums comme La Rose France de Houbigant (1907), N’aimez que moi de Caron (1916), Rose Brumaire de Volnay (1919), le N° 5 de Chanel (1921), ou le célèbre Joy de Jean Patou (1935).
Plus tard, elle réapparaît de nouveau métamorphosée dans des parfums comme Paris d’Yves Saint-Laurent (1983), Trésor de Lancôme (1990), Sa Majesté la Rose de Serge Lutens (2000), Une Rose des Editions de Parfum Frédéric Malle (2003), Eau rose de Diptyque (2012) ou encore Rose Pompon d’Annick Goutal (2015) …
Tour à tour fraîche, verte, poudrée, sucrée, suave, pétillante : toujours complexe et toujours nouvelle.
Mignonne, si nous allions à l’Osmothèque…
Isabelle Chazot.